Un peu d'histoire

Le samba-reggae

http://i2.wp.com/www.sambaloelek.com/wp-content/uploads/2015/02/Carnaval-ile-aiye-0001.jpgNé au Brésil dans les années 70, à Salvador de Bahia exactement, le samba-reggae est une rencontre de la samba, des rythmes caribéens et de la musique issue du Candomblé, la principale religion afro-brésilienne, de culture Yoruba.

Dans les années 70, la fierté afro-brésilienne est galvanisée par la popularité des stars du reggae : Bob Marley, Peter Tosh, Jimmy Cliff. La population bahianaise se reconnaîtra dans leurs textes, engagés contre le racisme et la corruption.
Comme toujours au Brésil, le Reggae sera intégré, malaxé et mixé avec les musiques locales pour faire naître le Samba-Reggae.

Musique de rue par excellence, le Samba-Reggae fait l’effet d’un train fou mu au son des tambours et lancé sur les rails de la fête.

Deux grandes écoles de samba-reggae (ou Blocos Afro) se distinguent à Salvador, Ilé Aiyé et Olodum. Ilé Ayié voit le jour en 1974, quelques années avant Olodum, et véhicule un discours assez radical interdisant son accès aux blancs et aux métisses. Depuis, ce groupe s’est ouvert et de nombreux « mestres » officient en Europe. Ils sont à l’origine d’un projet visant à regrouper des européens pour défiler à Salvador de Bahia. Une ouverture importante.

De ces blocos afro naîtra le carnaval de Bahia, fierté du peuple bahianais au même titre que le carnaval de Rio. Ces deux emblèmes du samba-reggae (puis d’autres par la suite, comme Dida, groupe exclusivement féminin) se sont aussi donnés une mission éducative et sociale. Ils ont créé des écoles et des centres sociaux ouvrant ainsi l’accès au savoir à des jeunes issus des favelas ou des quartiers pauvres.http://i0.wp.com/www.sambaloelek.com/wp-content/uploads/2015/02/Ensaio-do-olodum.jpg

Merci aux auteurs des sites de Tribal percussions et Sambaloelek.